Les soupes populaires
(Paris 1903)




Le petit journalLa fin de l’hiver est le moment le plus dur à passer pour les pauvres gens qui ont épuisé, dans l’attente du travail, leurs dernières ressources.
Combien de malheureux mourraient alors de faim sans l'inépuisable charité de quelques bonnes âmes qui, sans se lasser, soutiennent le bon combat contre la misère.
Des soupes populaires ont été organisées sur le modèle de celle dont nous donnons aujourd’hui l’image fidèle, dans différents quartiers de Paris et des grandes villes de France, dans les locaux propres et bien chauffés.
Quand un déshérité de la vie affamé, tremblant de froid et de misère, se présente dans un de ces bâtiments, on lui sert immédiatement une bonne soupe chaude qui le réconforte et pour quelque temps lui rend le courage nécessaire pour supporter les duretés de son existence.
Les soupes populaires peuvent être consommées sur place ou emportées à domicile, pour les besoin de la famille.
 
Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 22 mars 1903.




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