L’hiver à Paris: Autour du brassero
 (1907)



La bise aigre du nord-est souffle sur Paris; la neige s’amoncelle là-haut; le ciel est sombre; c’est la nuit sinistre et Glaciale. Pourtant, la circulation n’a pas diminué par les boulevards et par les rues…
A Paris, la rue n’est jamais déserte. A aucun moment, la grande ville ne goûte un repos absolu. Le travail y est de toutes les heures.
On passe, on court, on presse le pas… Les uns regagnent la maison, leur journée finie, les autres vont à quelques besogne nocturne où à quelque fête… Mais le foyer incandescent d’un brassero est là, sur le chemin, aux abords d’un chantier. On s’y réchauffe, on s’y dégourdit un peu, puis chacun reprend sa route, vers le travail, vers le repos ou vers le plaisirs .

 
 

Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 17 février 1907.



Retour aux articles