La catastrophe de pluviôse
(1910)



Que de péripéties douloureuses au cours des tentatives faites pour arracher le Pluviôse à la mer et l’amener au port ! Combien poignante fut, pendant les longs jours du sauvetage, l’attente de ceux qui, parmi les victimes comptaient un parent, un ami, un être cher!…

En face du bureau des officiers du port, dans le voisinage du hangar transformé en dépôt mortuaire où les corps devaient être transportés, une foule émue n’a cessé de stationner pendant toute la durée des travaux de renflouement.

Notre gravure représente l’aspect de ce quai où de jour en jour on croyait voir apparaitre l’épave funèbre et où, de jour en jour aussi, se manifestait plus pénible et plus déchirante l’émotion de ceux qui attendaient et qui depuis longtemps, n’espéraient plus revoir que des cadavres.

 
Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 19 juin 1910.




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