Déporté de la résistance, M. Ludovic Courtin,
président de l’U.N.A.D.I.F., n’est plus. |
C’est
après quelques jours de maladie seulement que notre compatriote bien
connu, M..Ludovic Courtin, s’est éteint, tour de Garembeau, à l’âge de
79ans. Combattant de la grande guerre M. Courtin était animé par un
patriotisme fervent et pendant l’occupation allemande, il entra dans la
résistance à l’Organisation Civil et Militaire et à Résistance Fer
alors qu’il était employé au service exploitation S.N.C.F en gare de
Thouars.
Il était arrêté par la Gestapo en mars 1943, à la suite de la trahison qui décima l’O.C.M. dans tout l’Ouest de la France et connut successivement les affres de Buchenwald et Mauthausen. Il revint très affaibli après avoir côtoyé la mort de nombreuses fois et grâce à une robuste constitution, recouvra une partie de ses forces. Il siégea au Conseil dans la municipalité de M. Ménard et fut de longues années ordonnateur de l’hôpital. Président de l’UNADIF, dirigeant actif jusqu’à ces dernières années de l’Union fédérale des Anciens Combattants, M. Courtin était chevalier de la Légion d’Honneur, médaillé militaire et titulaire des croix de Guerre 14-18 et 39-45. Comme il est indiqué, par ailleurs, la cérémonie d’obsèques aura lieu aujourd’hui mercredi, à 11h, en l’église de St-Martin de Sanzay et la levée du corps à 10h30, au domicile mortuaire, Tour Garembeau, boulevard de Hannut. Article relevé dans la Nouvelle République du 17 aout 1977 |
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