Le Matin (Paris. 1884)
Source: gallica.bnf.fr
Savez-vous que le plan du débarquement avait faillit venir à la connaissance de l’ennemi ? Voici dans quelles circonstances:
« A l’issue de la conférence du Québec, un sergent major canadien chargé des fournitures de bureau découvrit dans une corbeille à papiers une feuille sur laquelle étaient indiqué les dates éventuelles du jour « J » ainsi que le détail des troupes, des navires et des avions engagés. Il avertit aussitôt son chef, un commandant, qui alerta le G.Q.G. américain. Washington et Londres furent informés. En effet, on s’était inquiété de ce précieux brouillon. Le commandant et le sergent-major furent convoqués à Washington ou ils jurèrent de ne souffler mot de leur découverte. Ils tinrent parole et, depuis, ils ont été décorés de la « British Empire Médal » pour avoir su conserver « le plus important secret de la guerre ».
Article relevé dans la Nouvelle République du 6 juin 1945.
« A l’issue de la conférence du Québec, un sergent major canadien chargé des fournitures de bureau découvrit dans une corbeille à papiers une feuille sur laquelle étaient indiqué les dates éventuelles du jour « J » ainsi que le détail des troupes, des navires et des avions engagés. Il avertit aussitôt son chef, un commandant, qui alerta le G.Q.G. américain. Washington et Londres furent informés. En effet, on s’était inquiété de ce précieux brouillon. Le commandant et le sergent-major furent convoqués à Washington ou ils jurèrent de ne souffler mot de leur découverte. Ils tinrent parole et, depuis, ils ont été décorés de la « British Empire Médal » pour avoir su conserver « le plus important secret de la guerre ».
Article relevé dans la Nouvelle République du 6 juin 1945.