«Je meurs pour la France, pour la patrie !» (Maroc,1908) |
Colection Gallica/BNF Imagerie d'Epinal. N° 841, Partisans marocains : [estampe] Source: gallica.bnf.fr Les opérations de la marine au Maroc (1907-1908) / rédigé, sous la direction de l'amiral Philibert, par le capitaine de frégate Fossey et le lieutenant de vaisseau Godard Source: gallica.bnf.fr |
Telles furent les dernières paroles que prononça le maréchal des logis Ben-Daoud blessé mortellement au combat d’Anoual Une reconnaissance toute pacifique, sous les ordres du commandant Dinaux, revenait d’effectuer une randonnée dans la partie de la haute Moulouïa quand elle se heurta, aux environs d’Anioual, à un fort rassemblement de Ber abers, qui voulut lui couper la route. Un violent combat s’engagea: nos spahis durent charger leurs ennemis pour se dégager, et, après avoir fait éprouver des pertes sérieuses aux Berabers, la reconnaissance put continuer sa route, emportant ses blessés. Le maréchal des logis Bendaoud avait reçu une grave blessure au ventre, mais il ne put pas supporter les fatigues du retour et mourut en route. Ses dernières paroles furent: «Je meurs pour la France, pour la patrie!» Alors que, dans la métropole, quelques français indignes, quelques misérables mènent contre la patrie une campagne sacrilège, quel contraste et quel exemple que le dévouement héroïque de cet Arabe qui fait à la France le sacrifice de sa vie!
Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 20 décembre 1908
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