Les lillois refusent de signer une pétition
allemande en faveur de la paix. (1917) |
On sait qu’elle âme énergique,
avec qu’elle résignation sublime les femmes des pays envahis ont subi
toutes les vexations, toutes les tortures de l’occupation allemande.
Certes, s’il est des Françaises qui doivent désirer la paix, ce sont bien ces femmes, qui depuis deux ans et demi vivent sous la botte teutonne et tremblent sans cesse pour leur liberté et pour la vie des leurs. Mais la paix qu’elles veulent, c’est la paix française, la paix imposée par la victoire des alliés et par le triomphe du droit. Les allemands en ont fait ces temps derniers l’expérience. « Nous apprenons de la source la plus sérieuse, dit le journal des réfugiés du Nord, que l’autorité allemande a, tout récemment, invité avec insistance les femmes à signer une protestation en faveur de la paix. Nos compatriotes s’y sont énergiquement refusé ». Et notre confrère ajoute : « Il faut voir dans ce geste héroïque une nouvelle preuve de la confiance inébranlable que les lilloises n’ont cessé d’opposer contre les pires épreuves. » Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 25 février 1917. |
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