«Je ne veux rien devoir aux oppresseurs de mon pays !» ( Namur, Belgique 1916)



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Soldats belges en première ligne [dans une tranchée actionnant une mitrailleuse] : [photographie de presse] / [Agence Rol]
Soldats belges en première ligne [dans une tranchée actionnant une mitrailleuse] : [photographie de presse] / [Agence Rol]
Source: gallica.bnf.fr


Guerre européenne de 1914-15-16-17 : histoire officielle et illustrée des crimes allemands en France et en Belgique ; Le procès et l
Guerre européenne de 1914-15-16-17 : histoire officielle et illustrée des crimes allemands en France et en Belgique ; Le procès et l'assassinat de Miss Cavell / André Marion
Source: gallica.bnf.fr

Cette noble et fière réponse a été faite récemment au Kaiser lors de son passage à Namur.

Guillaume II ayant voulu visiter la célèbre abbaye de bénédictins, dont le prieur a un frère prisonnier en Allemagne, ne trouva personne à l’abbaye; les religieux avaient quitté le couvent et étaient allés se promener dans la campagne.

Le Kaiser pensa alors à rendre visite aux bénédictines. Comme il demandait à la supérieure en quoi il pourrait lui être agréable, la religieuse lui répondit sèchement:

«Je ne veux rien devoir aux oppresseurs de mon pays.»

Et Guillaume s’en fut humilié, ne trouvant rien à répondre à la digne et courageuse femme.



Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 3 septembre 1916.



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