Les mois de guerre – Mars 1917.




Jeudi 1er mars 1917.
  • Assez grande activité des deux artilleries sur le front de part et d’autre de l’Avre.
  • Des tentatives de reconnaissances ennemies dans la région de Royce ont échoué sous nos feux.
  • Tirs efficaces de nos batteries sur les organisations allemandes du secteur de la cote 304.
  • Au nord de Dixmude, les belges ont repoussé à la grenade une patrouille allemande qui tentait de s’approcher d’un poste au cours de la nuit.
  • Violente lutte de bombes dans la région Steenstraete-Hetsas.
  • Les anglais ont occupé Tilloy, Gommécourt et Puisieux. Ils ont encore exécuté par ailleurs plusieurs raids heureux et fait des prisonniers.
  • Sur le front italien, actions habituelles d’artillerie; activité des expéditions de reconnaissance. L’une d’elles a pénétré dans les tranchées ennemies à Bosco resali (Carso)
  • Des avions autrichiens ont bombardé Gorizia et le Vallone. Une escadrille italienne a bombardé les campements adverses près de Serrada, aux sources de l’Astico.
  • Sur le front roumain, les austro-allemands ont attaqué les positions ruses des deux côtés de la chaussée-Jacobeni-Kampolung et occupé plusieurs collines; l’une de celle-ci a été reprise par nos alliés.
 
Article relevé dans le miroir du 18 mars 1917.


Vendredi 2 mars 1917.
  • En Champagne, un coup de main effectué par nous sur une tranchée allemande, dans la région de Tahure, nous a permis de ramener des prisonniers.
  • Action d’artillerie assez violente sur le front de les Chambrettes-Bezonveaux.
  • Sur le front belge, violente lutte d’artillerie dans la région de Ramscapelle, Dixmude, Steenstraete, Hetsas.
  • Le chiffre des prisonniers faits par les anglais s’élève à 2.133 pour février, dont 36 officiers.
  • Les allemands ont continué à se retirer sur l’Ancre. Nos alliés ont encore progressé au nord de Miraumont de 540 mètres sur un front de 2.400 mètres.
  • Un raid exécuté à la suite d’une émission de gaz, au sud de Souchez, leur a permis de faire un certain nombre de prisonniers. Un de leurs détachements a également pénétré dans les tranchées allemandes, au nord-est de Givenchy et la Bassée et ramené 9 prisonniers.
  • Des détachements ennemis parvenus, à la faveur d’un violent bombardement, à atteindre les positions britanniques vers Abblaincourt et Haucourt. Ils en ont été rejetés par des contre-attaques.
  • Les russes ont repris une partie des positions ils avaient perdues sur la chaussée Jacobeni-Kampolung.
  • L’associated Press américaine publie un document prouvant que l’Allemagne voulait pousser le Mexique contre les Etats-Unis.
 
Article relevé dans le Miroir du 18 mars 1917.


Samedi 3 mars 1917.
  • Notre artillerie a bombardé avec succès les organisations ennemies au nord de l’Aisne et sur la rive gauche de la Meuse.
  • Un avion ennemi a jeté aux abords de Compiègne quelques bombes qui n’ont causé que des dégâts matériels sans importance. Deux autres avions ennemis ont bombardé Montdidier: un mort et trois blessés.
  • Une de nos escadrilles, composée de onze appareils a opéré sur les baraquements de Guiscard, la gare d’Appily et celle de Babeuf (Oise), où un incendie s’est déclaré.
  • Les anglais ont effectué une nouvelle progression au nord de Warlencourt-Eaucourt et au nord-ouest de Puisieux-au-Mont. Ils ont rejeté des contre-attaques dirigées contre leurs positions au nord-est de Gueudecourt et au nord-ouest de Ligny-Thilloy.
  • Sur l’ancre, ils ont fait 128 prisonniers et on capturé du matériel. Ils ont réussi des coups de main vers Angres et Calonne et au nord-est de Loos.
  • Canonnade près de Gorizia sur le front italien.
  • Les roumano-Russes on reperdu quelque terrain près de Jacobeni.
  • La chambre des représentants de Washington a voté par 403 voix contre 13 l’élargissement des pouvoirs du président.
  • Le Japon a confirmé aux Etats-Unis ses intentions amicales.
 
Article relevé dans le miroir du 18 mars 1917.


Dimanche 4 mars 1917.
  • Lutte d’artillerie assez active entre Oise et Aisne dans la région sud de Nouvron et en Alsace dans le secteur de Burnhaupt.
  • Faible canonnade sur le front belge. Les anglais ont accompli une nouvelle progression au nord de Puisieux, au nord et à l’est de Gommécourt. En dépit de la résistance opiniâtre de l’ennemi, ils ont avancé leur ligne de 400 mètres en moyenne sur un front de 8 kilomètres environ.
  • Ils ont enrayé par leurs tirs de barrage et leur feux d’infanterie une contre-attaque sur leurs positions avancées au nord-est de Gommécourt.
  • Ils ont réoccupé intégralement une tranchée qui avait été d’abord évacué par leurs troupes. Deux de leurs postes ont été attaqués au nord-ouest de Roye. Quelques hommes ont disparu. Une forte patrouille qui tentait d’aborder les lignes à l’est de Givenchy-les-la Bassée a été arrêtée par les feux d’infanterie de nos alliés.
  • L’Allemagne a avoué, dans une note officieuse ses intrigues au Mexique.
  • Le président Wilson a reçu des assurances d’un certain nombre de républiques sud-américaines.
  • Le maréchal Conrad de Hoetzennorf, chef d’état-major général de l’armée austro hongroise, a été remplacé en sa fonction par le général Von Arz.
 
Article relevé dans le Miroir du 18 mars 1917.


Lundi 5 mars 1917.
  • Entre Oise et Aisne, Nos détachements ont pénétré dans les positions adverses au sud de Nouvron jusqu’à la deuxième tranchée allemande et ont opéré d’importantes destructions.
  • Un coup de main ennemi dirigé plus à l’ouest, sur nos postes de la région de Haute-braye, a échoué sous nos yeux.
  • Sur la rive gauche de la Meuse, nos batteries ont pris sous leurs feux et dispersé un détachement ennemi au nord de Régnéville.
  • A l’est de la Meuse, la lutte d’artillerie a été violente dans le secteur du bois des Caurières. Une attaque allemande consécutive au bombardement intense signalé dans la région, au nord d’Eix, a été déclenchée sur nos positions de la Fievreterie. L’ennemi, qui avait réussi à pénétrer dans nos premiers éléments, en a été complètement rejeté par nos feux et nos contre-attaques. Notre ligne est entièrement rétablie.
  • En Alsace nous avons repoussé des partis ennemis dans les secteurs d’Amertzwiller et de Burnhaupt.
  • Nos escadrilles de bombardement ont lancé des projectiles sur le hangars de Frescaty, la poudrerie de Bons, les hauts fourneaux de Woefling et la gare de Delme.
  • Les anglais ont enlevé les premières lignes et lignes de soutien ennemies à l’est de Bouchavesnes. Ils ont fait 173 prisonniers.
  • Ils ont réalisé une avance de 1.100 mètres sur un font de 3.200 à l’est de Gommécourt.
  • Un conte torpilleur britannique a coulé en mer du nord.
 
Article relevé dans le Miroir du 18 mars 1917.



Mardi 6 mars 1917.
  • Nos reconnaissances ont réussi plusieurs coups de main notamment au nord-ouest de Tracy-le-Val et au bois d’Avocourt.
  • Vers Troyon, dans la région de Reims et à la cote 304, nous avons arrêté des tentatives de coups de mains ennemies.
  • Sur la rive droite de la Meuse, le bombardement dirigé par l’ennemi sur la région du bois des Caurières a redoublé d’intensité et a suivi d’une violente attaque sur un front de 3 kilomètres, entre la ferme des Chambrettes et Bezonvaux.
  • Entre le bois des Caurières Bezonvaux, les efforts répétés des allemands ont échoué sous nos tirs de barrage et de mitrailleuses.
  • L’ennemi avait pu prendre pied dans nos éléments avancés au nord du bois des Caurières, mais il a été rejeté ensuite d’une partie de ces éléments.
  • A l’ouest de Pont-à-Mousson, une tentative allemande sur une de nos tranchées au nord de Flirey a complètement échoué sous nos feux. Nos tirs de destruction ont bouleversé les travaux de l’adversaire dans le secteur de la forêt de Bezanges.
  • Nous avons abattu deux avions allemands l’un près d’Autrecourt (Meuse), l’autre vers Manpeel (Oise); un troisième a été descendu en Alsace.
  • Succès italien dans le haut Tyrol.
  • Echec turc en Perse.
  • La session du Sénat américain s’est close sans que la loi de neutralité armée ait été votée. C’est le résultat de l’obstruction de quelques sénateurs. 83 membres de l’assemblée sur 96 ont exprimé à M. Wilson leur volonté de s’associer au projet.
 
Article relevé dans le miroir du 18 mars 1917.


Mercredi 7 mars 1917.
  • Entre Oise et Aisne, nos tirs de destruction ont bouleversé les organisations allemandes au nord-ouest de Moulin-sous-Touvent et démoli des casemates et des abris au nord d’Autrèches.
  • Sur la rive droite de la Meuse, la lutte s’est poursuivie au nord du bois des Caurières.
  • Les allemands ont essayé de nous chasser de nouveau des éléments de tranchée reconquis par nous. Toutes leurs tentatives ont été brisées par nos feux et nos contre-attaques. La lutte d’artillerie continue dans la région au nord de Douaumont.
  • Deux coups de main exécutés par nous l’un au sud de Lassigny, l ‘autre dans le secteur d’Ammertzviller, nous ont permis de faire des prisonniers.
  • L’artillerie belge a bombardé avec succès les organisations ennemies de la région d’Hetzas. Lutte de bombe vers Steenstraete.
  • Les anglais ont progressé au nord-ouest d’Irles et au nord de Puisieux-au-Mont. Un coup de main a été exécuté sur les tranchées allemandes à l’est de Bouchavesnes. Des détachements ennemis, qui se formaient en vue d’une contre attaque, ont été dispersés par l’artillerie.
  • Les troupes russes ont continué leur avance en Perse.
  • Les italiens ont repoussé deux violentes attaques autrichiennes.
  • Le président Wilson, dans un discours inaugural du capitole, a dit que l’Amérique pourrait être mêlée intimement à la lutte.
 
Article relevé dans le Miroir du 18 mars 1917.

Jeudi 8 mars 1917.
  • Entre Oise et Aisne, nous avons exécuté un coup de main sur les tranchées adverses de Quennevières et ramené 15 prisonniers.
  • En Argonne, dans la région du Four-de-Paris, nous avons fait exploser une mine dont nous avons occupé l’entonnoir.
  • Sur le front de Verdun, nos batterie ont pris sous leur feu des détachements ennemis à la lisière nord du bois de Malancourt.
  • Les allemands ont tenté plusieurs coups de main au nord-est de Flirey. Au bois Bouchot (nord de Saint-Mihiel) et vers Ammertz-willer: nos tirs de barrage ont arrêté net l’ennemi et lui ont infligé des pertes.
  • Les troupes anglo-indiennes, continuant leur marche en Mésopotamie, sont à 14 kilomètres de Crésiphon, soit à 64 kilomètres de Bagdad. Les anglo-égyptiens ont obtenu un nouveau succès sur les Turcs dans la région du Sinaï. Les russes ont poussé assez loin en avant d’Hamadan, en Perse. Ils se sont emparés du col d’Asade-Abad.
  • Le contre torpilleur Cassini a été coulé en Méditerranée par un sous-marin ennemi. Il y a 127 victimes.
 
Article relevé dans le Miroir du 25 mars 1917.

Vendredi 9 mars 1917.
  • Entre Oise et Aisne, actions d’artillerie assez vives et rencontres de patrouilles dans la région de Moulins-sous-Touvent.
  • En champagne, après une intense préparation d’artillerie, nos troupes ont réussi à enlever la majeur partie du saillant occupé par l’ennemi le 15 février, entre la butte-du-Mesnil et Maison-de-Champagne. 100 prisonniers dont 2 officiers sont restés entre nos mains.
  • Sur la rive gauche de la Meuse, nos tirs d’artillerie ont bouleversé les organisations allemandes entre la cote 304 et le bois d’Avocourt.
  • En Lorraine, au nord-est, d’Emberménil, nos détachements ont pénétré dans les tranchées allemandes et ont ramené une quinzaine de prisonniers après avoir effectué de nombreuses destructions. Les anglais ont continué à progresser sur les deux rives de l’Ancre.
  • En Mésopotamie, les troupes anglo-indiennes sont arrivées à 8 milles au sud de Bagdad.
  • Le comte Zeppelin est mort.
 
Article relevé dans le miroir du 25 mars 1917

Samedi 10 mars 1917.
  • Dans la région de Craupeaumesnil (sud de Roye) et près d’Auberive, nos détachements ont pénétré sur plusieurs points dans les tranchées adverses ou des destructions importantes ont été effectuées. Au cours de ces actions, nous avons fait une vingtaine de prisonniers.
  • Dans le secteur de Maison-de Champagne, les allemands ont à trois reprises lancé des contre attaques violentes sur les positions reconquises par nous. Nos tirs de barrage et nos feux de mitrailleuses ont brisé partout les efforts de l’adversaire qui a dû se retirer, laissant un grand nombre de cadavres sur le terrain. De notre côté, nous avons réalisé des progrès au cours de la journée et enlevé de nouvelles tranchées au nord de la route qui va de la butte-du Mesnil à Maisons-de-Champagne. Le chiffre total de prisonniers faits par nous dans cette région s’élève à 170 dont 4 officiers.
  • Les russes, dans la région d’Oley, ont infligé un échec aux allemands.
  • En Arménie, dans la direction de Suvai, les éclaireurs russes ont attaqués les turcs et se sont emparés de leur tranchée. Nos alliés ont également progressé au sud du lac d’Ourmia.
 
Article relevé dans le Miroir du 25 mars 1917.

Dimanche 11 mars 1917.
  • Au sud de l’Avre, nous avons effectué divers coups de main qui nous ont permis d’infliger des pertes à l’ennemi et de ramener des prisonniers. A l’est d’Armancourt, nos détachements ont pénétré dans la troisième tranchée allemande, complètement bouleversée par nos feux d’artillerie.
  • Au nord-est de Soissons, au cours d’une incursion dans les lignes allemandes, nous avons fait une dizaine de prisonniers. Deux tentatives ennemies sur nos petits postes de la régions de Reims ont échoué sous nos feux.
  • En Champagne, lutte acharnée sur plusieurs points du front; butte du Mesnils, Maison-de-Champagne. Les allemands ont tenté à plusieurs reprises de nous reprendre les tranchées que nous avons conquises. A la gauche du secteur, après des alternatives d’avance et de recul, nous avons finalement rejeté l’ennemi et réalisé des progrès. Sur la droite du secteur, les tentatives des allemands ont été brisées par nos feux.
  • Sur la rive droite de la Meuse, les allemands ont de nouveau, attaqué les tranchées reprises par nous au nord du bois des Caurières. Nos contre-attaques immédiates ont rejeté l’adversaire de quelques éléments de tranchées où il avait réussi à pénétrer tout d’abord.
  • Les anglais ont enlevé le village d’Irles. Ils ont avancé sur un front de 5 kilomètres et fait de nombreux prisonniers; ils ont capturé également des mortiers de tranchées et des mitrailleuses.
  • L’empereur Charles, qui était à Budapest, est rentré brusquement à Vienne.
 
Article relevé dans le Miroir du 25 mars 1917.

Lundi 12 mars1917
  • Dans la région de Nouvron, au nord de l’Aisne, grande activité des deux artilleries. Une tentative de coup de main sur un saillant de nos lignes, au nord-ouest de Reims, a été arrêtée net par nos feux et à couté des pertes à l’ennemi.
  • Sur la rive droite de la Meuse, une autre tentative de l’ennemi dans la région de Bezonvaux a complètement échoué. Sur la rive gauche nous avons exécuté des tirs de destructions sur les organisations allemandes du secteur de Forges. Un dépôt de munitions a explosé.
  • Canonnade intermittente sur le reste du front, plus vive dans les secteurs de Maisons-de-Champagne et de Navarin.
  • Un avion allemand a jeté des bombes sur Belfort. Ni pertes ni dégâts.
  • Le nombre des prisonniers faits par les anglais au cours des opérations qui ont abouti à la prise d’Irles monte à 292, dont 3 officiers.
  • Deux détachements qui se formaient en vue d’attaque, à l’ouest et à l’est de l’Ancre, ont été pris sous nos feux d’artillerie avant que leur mouvement ait pu se développer.
  • Canonnade dans les régions de la Somme et de l’Ancre, au sud d’Arras et dans le secteurs d’Armentières et l’Ypres.
  • Les anglo-indiens sont entrés dans la ville de Bagdad après avoir infligé un échec sanglants aux Turcs.
 
Article relevé dans le Miroir du 25 mars 1917.


Mardi 13 mars 1917.
  • Entre Oise et Aisne, tir d’artillerie efficace sur les organisations ennemies au nord-ouest de Vingré.
  • En Champagne, nous avons déclenché une nouvelle attaque sur les positions allemandes à l’ouest de Maisons-de-Champagne. Sur un front de 1.500 mètres, nos troupes ont enlevé toutes les tranchées de l’ennemi, conquis la croupe 185 et pénétré dans un ouvrage fortifié sur les pentes nord de ce mamelon. Au cours de cette action, nous avons fait une centaine de prisonniers.
  • Canonnade assez active sur les deux rives de la Meuse, dans le secteurs d’Avocourt, de Douaumont et de Saint-Mihiel.
  • Les allemands ont bombardé avec des obus incendiaires la ville ouverte de Soissons.
  • Plusieurs incendies se sont déclarés.
  • Grande activité de l’artillerie sur le front belge, spécialement sur Dixmude et Steestraete; les bombardements réciproques ont été accompagnés d’une vive lutte de grenades au cours de l’après-midi.
  • Un détachement autrichien a attaqué les positions italiennes dans la vallée du Ledro. Il a été repoussé. Une autre attaque autrichienne a été brisée dans la vallée de Tavignolle.
  • Les russes continuent à progresser, en Perse, d’Hamadan vers Ramanchah.
  • M. Bouar Law a déclaré aux Communes anglaises que les turcs avaient perdu sur Bagdad les deux tiers de leur artillerie.
 
Article relevé dans le Miroir du 25 mars 1915.


Mercredi 14 mars 1917
  • En Champagne, l’artillerie ennemie, énergiquement contrebattue par la notre, a bombardé les secteurs de Maisons de Champagne et de la Main de Massiges. Les allemands ont fait sans succès des tentatives à la grenade contre la côte 185, que nous continuons à tenir.
  • Sur la rive gauche de la Meuse, assez grande activité des deux artilleries. Nos tirs de destruction ont paru efficaces, notamment dans la région Avocourt-Cote 304 et sur la rive droite au nord-ouest de Bezonveaux.
  • Les anglais ont continué à progresser dans la Somme, les allemands cédant à leur pression. Nos alliés ont gagné une profondeur de 1.600 mètres sur un front de 1.600. Ils ont occupé à l’ouest de Bapaume le village de Grévillers et le bois Loupart. Ils ont également avancé dans le secteur de Gommécourt.
  • Cannonade sur le front du Trentin. Petites rencontres de patrouilles dans les vallées de Guidicaria et de Posina. Canonnade sur le front des Alpes juliennes, dans la conque de Tolmino.
  • Les italiens ont réussi un coup de main sur le Carso. Ils ont pris 24 hommes et une mitrailleuse.
  • M. Wilson a notifié aux puissances sa volonté d’armer les navires de commerce.
  • Le tsar a ajourné au 17 avril la réunion de la Douma et du conseil de l’empire.
 
Article relevé dans le miroir du 25 mars 1917.




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