Fêtes commémoratives de Belfort -Le drapeau du
siège (1896) |
Vingt-cinq
ans après avoir donné au monde l’exemple d’une extraordinaire bravoure,
Belfort a voulu célébrer le souvenir de son admirable siège, et cela
sans esprit de provocation, ni rien qui pût ressembler aux fêtes
insolentes de l’Allemagne.
La ville ou s’illustra Denfert-Rochereau avait convié le ministre de la guerre et cet homme énergique s’est trouvé malade si à propos qu’il n’a pu se rendre à Belfort; de plus, on a opposé toutes les entraves officielles à la célébration de la fête. Pourquoi cette abstention et cette hostilité ? Aucune explication officielle n’a été fournie, mais il s’est chuchoté des choses que j’aurais honte de répéter. Malgré l’absence de M. Cavaignac, la journée a été belle et digne de la France; tous les cœurs battaient quand, par la ville héroïque à défilé, meurtri par l’ancienne mitraille, le très glorieux drapeau du siège. Article et gravure relevés dans le petit journal illustré du 19 avril 1896. |
Retour aux articles. |