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Les bagnards de l'île de Ré

(Charente-Maritime)


Collection Gallica/BNF

Mes sept ans de bagne : de Paris à Nouméa, aller et retour / par un forçat
Mes sept ans de bagne : de Paris à Nouméa, aller et retour / par un forçat
Source: gallica.bnf.fr


Au bagne (Ed. nouv. rev. et corr.) / Albert Londres
Au bagne (Ed. nouv. rev. et corr.) / Albert Londres
Source: gallica.bnf.fr

Nous  voyons des détachements de Bagnards, fortement encadrés par l'armée, longeant le port de Saint-Martin, sur l'ile de Ré. Le premier groupe, en premier plan et qui est séparé des autres, s'apprête à embarquer sur le navire qui le dirigera en direction de la Guyane.



Sur leur passage, portes et fenêtres devaient être closes. Aucun contact, avec les condamnés, aucun, appel, aucun cri, en leur direction, n'était toléré.
Combien de ces prisonniers, sur cette photo se dirigeant vers le même destin, revinrent ?
Combien d'entre eux trouvèrent la mort dans des conditions inhumaines ?
Plus de la moitié d'entre eux, certainement, trouva une fin tragique ?
Criminels de sangs , "monte-en-l'air', voleurs à la tire, récidivistes, escrocs, anarchistes et certainement un ou deux innocents, tous voyaient, dans cette marche, leur dernière balade sur la terre de France.
Henri Charrière le célèbre "papillon" emprunta cette voie. Alfred Dreyfus et le non moins célèbre Guillaume Seznec parcoururent aussi ce funeste chemin.
Le centre de regroupement de l'ile de Ré, pour le départ au bagne existait depuis 1873 et les premiers à partir étaient dirigés vers la Nouvelle-Calédonie jusqu'en 1898.
A partir de la, ils furent dirigés vers  Saint-Laurent du Moroni en Guyane jusqu'en 1938.
Aujourd'hui, cette ancienne forteresse érigée sur des plans de Vauban et qui vit passer des milliers de condamnés destiner aux bagnes, est une prison centrale, toujours en activité.




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