La maison hantée de Mouchamps

 (Vendée 1860)


Collection Gallica BNF

Rapport sur le spiritualisme par le comité de la Société dialectique de Londres : avec les attestations orales et écrites et quelques extraits de correspondance / traduit par le Dr O. Dusart
Rapport sur le spiritualisme par le comité de la Société dialectique de Londres : avec les attestations orales et écrites et quelques extraits de correspondance / traduit par le Dr O. Dusart
Source: gallica.bnf.fr



Psychologie morbide : des vésanies religieuses, erreurs, croyances fixes, hallucinations et suggestions collectives / Dr E. Dupouy
Psychologie morbide : des vésanies religieuses, erreurs, croyances fixes, hallucinations et suggestions collectives / Dr E. Dupouy
Source: gallica.bnf.fr

Dans nos légendes régionales, il est souvent questions de lycanthropie, qui désigne latransformation d’un homme en loup ou en homme-loup (loup-garou). Ce phénomène appartient à la Thérianthropie, qui désigne la transformation de l’homme en un animal quelconque. Cette croyance qui nous vient du chamanisme puiserait ses origines dans la préhistoire et était acceptée par les anciennes civilisations.
Chez nous, le phénomène est souvent lié à la « sorcellerie des campagnes » comme l’événement qui serait survenu dans les années 1860 à
Mouchamps, une petite ville touristique de Vendée.
A cette époque, ce n’était qu’un bourg rural avec de nombreuses fermes, et le bruit courait que la ferme du père
Mathurin était hantée, que les meubles bougeaient tous seuls. Des témoins avaient même vu, dans la chambre, du fils de la maison, une armoire remplie de linges, se déplacer pour venir bloquer la porte d’entrée.
Le père
Mathurin décida d’aller demander de l’aide au sorcier du village, qui lui conseilla de se poster, la nuit, devant sa ferme et d’attendre le moment ou une chouette se poserait sur le toit. A ce moment il devait viser la jambe droite et tirer. Le fermier suivit les instructions du sorcier et le soir venu, blessa la chouette qui s’envola.
Le lendemain matin, le père
Mathurin, s’étonna de l’absence de son journalier, il se rendit chez lui et le trouva alité, la jambe droite entourée dans des linges, couverts de sang. Le journalier affirma qu’il s’était blessé en coupant du bois, et le père Mathurin, s’accommodant de cette réponse, repartit à son travail.
Mais depuis ce jour, le journalier ne revint jamais à la ferme, et les phénomènes cessèrent.

Sources:
Livre:
Etranges histoires de Vendée de Joseph Rouillé-Editions l’étrave.
Web:
Wikipédia



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