La grand'Goule du Poitou |
Collection Gallica BNF Les divines féeries de l'Orient et du Nord : légendes, ballades, gazals, romances, myriologues, petits poèmes... (2e édition) / par Sébastien Rhéal,... ; illustrations par Mme Rhéal et M. A. Fragonard Source: gallica.bnf.fr Vieux souvenirs du Poitiers d'avant 1789 : suivis de notices spéciales sur la Grand'Gueule et l'ancienne Université de Poitiers / par M. L.-F.-M. B. de La Liborlière,... Source: gallica.bnf.fr L'abbaye de Sainte-Croix, ou Radegonde, reine de France. Tome 1 / ; par madame A. Gottis Source: gallica.bnf.fr |
.D.R Dans
notre région on dit souvent d'une personne qui parle beaucoup, à tort
et à travers, qu'il à une grande goule ! (expression la plus sympa) qui
pourrait peut-être venir d'une de nos légendes ?
D’après la légende, une bestiole hideuse vivait au bord du Clain, la rivière qui passe à Poitiers pour se jeter dans la Vienne. Cette horrible bête ailée, couverte d’écailles ressemblait à un dragon avec une queue de scorpion. Elle passait son temps à enlever des poitevins et les emmenait dans son antre pour les dévorer d’un coup. Quand Sainte-Foy-lès-Lyon fit construire le couvent Sainte Croix, la bête trouva refuge dans les souterrains et continuait à dévorer d’une seule bouchée, les nonnes qui se risquaient dans les entrailles du couvent. Au point que l’affaire fit grand bruit et que la bête fut surnommée la «grand’goule». Ce fut après plusieurs jours de prières et de jeûne que Sainte-Radegonde descendit affronter la Grand goule en lui jetant du pain béni, que la bestiole avala, ce qui la fit mourir.Dans notre région on dit souvent d'une personne qui parle beaucoup, à tort et à travers, qu'il à une grande goule ! (expression la plus sympa) qui pourrait peut-être venir d'une de nos légendes ? D’après la légende, une bestiole hideuse vivait au bord du Clain, la rivière qui passe à Poitiers pour se jeter dans la Vienne. Cette horrible bête ailée, couverte d’écailles ressemblait à un dragon avec une queue de scorpion. Elle passait son temps à enlever des poitevins et les emmenait dans son antre pour les dévorer d’un coup. Quand Sainte-Foy-lès-Lyon fit construire le couvent Sainte Croix, la bête trouva refuge dans les souterrains et continuait à dévorer d’une seule bouchée, les nonnes qui se risquaient dans les entrailles du couvent. Au point que l’affaire fit grand bruit et que la bête fut surnommée la «grand’goule». Ce fut après plusieurs jours de prières et de jeûne que Sainte-Radegonde descendit affronter la Grand goule en lui jetant du pain béni, que la bestiole avala, ce qui la fit mourir.
Depuis
lors, afin de célébrer la victoire du bien sur le mal, la grand’
goule était promenée dans les rues de la ville de Poitiers. recoins d’une grotte et d'un souterrains? Sources: |
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