Le fort Boyard

(Charente-Maritime)


Collection Gallica BNF

Correspondance de Napoléon Ier. Tome 16 / publiée par ordre de l
Correspondance de Napoléon Ier. Tome 16 / publiée par ordre de l'Empereur Napoléon III
Source: gallica.bnf.fr



Les brûlots anglais en rade de l
Les brûlots anglais en rade de l'île d'Aix (1809) / par J. Silvestre ; avec une préface de M. Frédéric Masson,... et suivi d'un dictionnaire des termes de marine
Source: gallica.bnf.fr


D’abord envisager sous le règne de Louis XIV, pour défendre l’Arsenal de Rochefort qui vient d’être terminé. L’idée semble se concrétiser sous le premier empire. On commence la construction d’un socle, fait de rochers, qui devra supporter le fort. Mais la construction de ce socle, qui rencontre trop de problèmes est abandonné en 1809. Il reprendra sous le règne de Louis Philippe, qui voit dans l’Angleterre un ennemi éventuel.

La construction du fort commence en 1848 et se termine officiellement en 1866. Mais entre temps, la technologie militaire a évolué et rend le fort obsolète. Ne sachant plus quoi faire de ce monument, l’armée en fait une prison qui recevra les prisonniers prussiens pendant la guerre de 1870-71. Puis c’est au tour des prisonniers de la commune d’y être enfermés. Enfin, l’armée laisse le fort à l’abandon.
Pendant la seconde guerre mondiale, le monument sert de cible aux allemands durant les entraînements. Et à la libération, le monument retourne de nouveau à l’abandon. Classé aux monuments historiques en 1950, il est acheté en 1962 par un citoyen belge, qui devant l’ampleur des dégâts s’en débarrasse en 1988 en le revendant à la production des jeux télévisés.


Il est aujourd’hui la propriété du conseil général de Charente maritime.

Le fort Boyard - Montage Vidéo Kizoa





Haut de Page - Retour aux articles - Page d''accueil Table générale - Bibliothèque.

compteur pour blog