Blessés français [dans un wagon] : [photographie de presse] / [Agence Rol]
Source: gallica.bnf.fr
Voici
le contenu d’une carte postale
envoyée, en 1915, par un blessé de guerre, qui était soigné à l’hôpital
temporaire N°9- Salle 3, de Parthenay.
La carte était adressée à sa famille, habitant Lillers dans le Pas de Calais.
Sa correspondance ne révèle rien sur le déroulement de la guerre, mais laisse deviner, qu’un an après l’ouverture des hostilités, le moral n’était plus comme aux premiers jours, où l’ont partait la fleur au fusil.
Les noms de famille des protagonistes ne sont pas révélés par simple discrétion...
« 5 Octobre 1915 »
« Chers cousin et cousine »
« Presqu’en même temps que votre carte, je reçois une carte de Léonce et une de Louis, me faisant par de son retour à la 21éme, et m’annonçant comme probable son départ pour le nord comme G.V.C.
Ce ne sera peut-être pas son malheur.
De toute façon on ne sera définitivement tranquille qu’à la fin de ce cauchemar lorsqu’on goûtera en famille un bonheur qu’on ne savait pas apprécier auparavant.
Mon état est toujours stationnaire, toujours au lit !...
Je suis heureux de savoir ma famille en bonne santé et mes enfants bien diables ! Tant mieux. Baisers à votre petite fille, je vous embrasse »
La carte était adressée à sa famille, habitant Lillers dans le Pas de Calais.
Sa correspondance ne révèle rien sur le déroulement de la guerre, mais laisse deviner, qu’un an après l’ouverture des hostilités, le moral n’était plus comme aux premiers jours, où l’ont partait la fleur au fusil.
Les noms de famille des protagonistes ne sont pas révélés par simple discrétion...
« 5 Octobre 1915 »
« Chers cousin et cousine »
« Presqu’en même temps que votre carte, je reçois une carte de Léonce et une de Louis, me faisant par de son retour à la 21éme, et m’annonçant comme probable son départ pour le nord comme G.V.C.
Ce ne sera peut-être pas son malheur.
De toute façon on ne sera définitivement tranquille qu’à la fin de ce cauchemar lorsqu’on goûtera en famille un bonheur qu’on ne savait pas apprécier auparavant.
Mon état est toujours stationnaire, toujours au lit !...
Je suis heureux de savoir ma famille en bonne santé et mes enfants bien diables ! Tant mieux. Baisers à votre petite fille, je vous embrasse »
« Jules. »
Correspondance Archives J.Claude Moulon.
