Maurice Gigost d'Elbée

(1752-1794)


Collection Gallica BNF

La famille du général d
La famille du général d'Elbée : réponse à un factum / Lt-Colonel Mis d'Elbée
Source: gallica.bnf.fr


Correspondance générale de Carnot : publ. avec des notes historiques et biographiques.  T. IV. Novembre 1793-mars 1795. - 1897 ou 1907. - IX-853 p. / par Étienne Charavay,...
Correspondance générale de Carnot : publ. avec des notes historiques et biographiques. T. IV. Novembre 1793-mars 1795. - 1897 ou 1907. - IX-853 p. / par Étienne Charavay,...
Source: gallica.bnf.fr

Né à Dresde le 21 mars 1752, d’un père français, il est naturalisé en 1757 et se rend en France en 1772.
En 1781, il est lieutenant au 5e régiment de chevaux léger d’ou il démissionne vers 1785 pour se retirer au château de la Loge, près de Beaupréau en 1789.
n’étant pas hostile aux idées de la révolution, il devient vers 1791, député du Tiers-état à l’assemblée.
Mais la « tournure » de la révolution, le fait émigrer en 1792 où il prend part au complot du Marquis de la Rouèrie.
Le 13 mars 1793, on le retrouve à la tête des paysans de Beaupréau, sous les ordres de Cathelineau, puis à la mort de celui-ci, il est élu généralissime le 14 juillet 1793.
Il remporta de grandes victoires sur les généraux républicains, dont la principale fut gagnée devant le général Santerre à Vihiers.
Grièvement blessé à Cholet le 17 octobre, il est évacué sur l’île de Noirmoutier, que Charette venait juste de prendre.
Mais le 2 janvier 1794, l’île retombe aux mains des républicains. D’Elbée, que ses hommes avaient surnommé « Le général La providence », est fait prisonnier.
Interrogé, il déclare à ses ennemis :
« Je jure sur mon honneur… Que je n’avais aucun projet particulier et j’aurais vécu en citoyen paisible sous tout gouvernement qui eut assuré ma tranquillité et le libre exercice de la religion que j’ai toujours professée ».
Condamné à mort, il est emmené devant le château, avec son beau-frère Duhoux-d’Auterive, ainsi que de Boissy et Wielant, le gouverneur de l’île.
Devant son infirmité que lui causent ses blessures, il est fusillé assis dans un fauteuil, le 6 janvier 1794.
Son corps fut ensuite jeté dans les douves du château et ne fut jamais retrouvé.
On peut voir au Musée de l’île, parmi d’innombrables souvenirs de cette époque terrible, le fauteuil où fut exécuté l’un des plus grands chefs royalistes.
                                                                                                                                
Sources :
 La Vendée en armes de J.F. Chiappe.
Vendéens et Républicains dans la guerre de Vendée. De F.Augris



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