Le tombeau des La Rochejaquelein

(St-Aubin de Baubigné)



Collection Gallica BNF

Questions sur la noblesse et aperçus historiques sur la noblesse de la Vendée, par H. Grimoüard de Saint-Laurent
Questions sur la noblesse et aperçus historiques sur la noblesse de la Vendée, par H. Grimoüard de Saint-Laurent
Source: gallica.bnf.fr



Oraison funèbre de messieurs de La Rochejaquelein, généraux en chef de l
Oraison funèbre de messieurs de La Rochejaquelein, généraux en chef de l'armée vendéenne, prononcée à Saint-Aubin-de-Baubigner, le 8 juillet 1828... par M. l'abbé Lambert,...
Source: gallica.bnf.fr



Ce document, nous présente un tombeau, situé dans l’église de Saint-Aubin-de-Baubigné. Dans les Deux-Sèvres.
                                                                                                                                

D.R «Si j’avance, suivez-moi ! Si je recule, tuez-moi ! Si je meurs, vengez-moi !»

Ce tombeau, abrite trois corps, des membres de la famille des La Rochejaquelein, qui se distinguèrent lors de la grande guerre civile de 1793, plus connue sous le nom de guerre de Vendée. Le plus célèbre de ces trois frères est, sans nul doute, Henri de La Rochejaquelein.

Ce jeune noble du Poitou, né le 30 aout 1772 à la Durbelière, avait tenté, avec de nombreux aristocrates, de défendre le roi, lors de la célèbre journée du 10 aout 1792. Mais comme tous les survivants de cette terrible journée, il dut fuir et se cacher, un moment, à Paris avant de rejoindre son Poitou natal.
Ce fut au mois de mars 1793, lors de la grande insurrection des pays de l’ouest, qu’il se retrouva à la tête de quelques milliers de paysans. Ses actions et le fait de se montrer toujours au devant de ses hommes, lors des combats, lui firent, très vite donner le surnom de « l’intrépide».
Nommé généralissime de l’armée catholique et royale a l’âge de 21 ans, il montra, malgré son jeune âge, des talents, de chef, exceptionnels. Que ce soit dans les victoires ou les défaites , « Monsieur Henri » prouva son aptitude à commander.
Jusqu’au jour du 28 janvier 1794, près de Nuaillé, dans le Maine et Loire, ou il fut atteint d’une balle en plein front, par un grenadier républicain, qui venait juste d’être fait prisonnier, et dont « Monsieur Henri » s‘était, imprudemment, approché pour le questionner.
Avant de l’enterrer sur place, ses officiers, décidèrent de lui sabrer le visage, pour que les républicains ne puissent pas le reconnaître et exhiber sa dépouille comme un trophée.
Il fut inhumé après la guerre et repose, aujourd’hui, auprès de ses deux frères dans l’église de Saint-Aubin-de-Baubigné.
Vous pouvez remarquer sur ce document, de chaque côté du tombeau, deux grands candélabres blancs, offerts par des officiers prussiens, en 1815, admirateurs de ces combattants qui appartenaient à la famille de La Rochejaquelein, Les deux candélabres sont, parait-il, les répliques exactes de ceux des tombeaux des rois de Prusse.




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