Maurice Hortebise résistant originaire de la Mothe-Saint-Héray

(1917-1984)


Collection Gallica BNF

L
L'Ouest-Éclair (Éd. de Caen)
Source: gallica.bnf.fr

Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris
Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris
Source: gallica.bnf.fr

L
L'Ouest-Éclair (Éd. de Caen)
Source: gallica.bnf.fr

Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris
Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris
Source: gallica.bnf.fr
Maurice  Hortebise est né à La Mothe Saint Héray  le 22 octobre 1917, fils d’un maréchal des logis qui enseignait l’escrime à l’école militaire de la cavalerie de Saumur. Il fait son service militaire en 1937 dans le service du train hippomobile. Avant les hostilités il habite Nantes, avenue des Roses où il exerce la profession de directeur de cinéma. (En fait, Maurice dirige un cinéma ambulant, métier aujourd’hui disparu.)


A la suite des évènements de 1939, il est affecté au 120e escadron du train à Saumur et pris en compte à la 102e compagnie RR10. Le 7 janvier 1940, il est affecté à la 853e.
Fait prisonnier en 1940, avec une partie de son unité, il réussit à s’évader pendant le trajet qui l’emmène en captivité et se fait démobiliser à Luçon le 12 août 1940.
 De là il regagne Nantes et entre dans la résistance le 1er avril 1942, auprès du réseau CND Castille, comme agent P.2, en qualité de chargé de missions de 3e classe, sous le pseudonyme de « Plateau ». A cette période il fournit des renseignements aux alliés, mais est bientôt repéré par les services de la Gestapo. Traqué, il gagne la zone libre et reprend ses activités, à Lyon, dans le même réseau, où il forme un groupe, et devient le chef d’un important secteur qui va de Lyon jusqu’à Valence et Toulouse
Comme couverture il occupe le poste d’ingénieur représentant, à l’association des industriels de France, et continue à donner de précieuses informations à ses supérieurs. Mais le  16 décembre 1943, il est arrêté par les services de Vichy et remis aux autorités de la Gestapo allemande. On lui reproche d’avoir centralisé les recherches de renseignements militaires et industriels destinés aux armées alliées, en bref on l’accuse d’espionnage.
 Il est interné au Fort de Montluc, où il est « interrogé », et est ensuite transféré à  Compiègne, ou il attend le sort que lui réserve l’ennemi.
Le 25 avril 1944, il est déporté à Auschwitz, où  il échappe de justesse à la chambre à gaz. Après quoi, il connaît successivement les camps de Buchenwald et Flossenbourt, où il endura les pires souffrances. Libéré par les américains le 23 avril 1945, son état de santé ne lui permet pas de revenir aussitôt en France. Il ne pèse plus que 40 kilos et souffre de plusieurs maladies contactées pendant son internement. Il passe au centre frontalier de Colmar le 28 mai 1945, où on le soigne, il ne reviendra en France que le 11 juin1945.
Revenu à la vie civile, avec le grade de sous-lieutenant, qu’il obtiendra en 1947, Maurice Hortebise ne peut plus travailler à cause des séquelles attrapées lors de sa déportation, et reçoit une pension d’invalidité.
Le 3 août 1946, il reçoit la médaille de la résistance française, et en 1952 il devient titulaire de la croix de chevalier de la légion d’honneur, puis Maurice Hortebise  sera élevé au grade d’officier de la légion d’honneur en 1956.
Il décède le 2 octobre 1984 à Saumur




Sources :
Ministère de la défense, bureau des victimes des conflits contemporains à Caen.
Archives Privées.
 
Remerciements
A la famille de Maurice Hortebise pour m'avoir donné accès à leurs archives privées.

 

Retour en haut de page Retour aux articles - Page d'accueil -Bibliothèque. -Histoire générale.
compteur pour blog