Carnet de captivité de Raymond Verdun

(1945)


                                

Raymond Verdun (Collection A.Verdun)
Mobilisé comme travailleur obligatoire (STO) en Allemagne pendant le conflit mondial de 1939-1945
Son séjour (si on peut l’appeler comme cela) a duré
21 mois et 12 jours

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J’ai essayé de traduire au mieux ses écrits, ce qui n’a pas été facile car il a souvent écrit dans l’urgence, très serré sur un petit carnet et heureusement au crayon car rien ne s’est effacé.

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Son récit commence en Mars 1945, je pense que ce sont ses derniers mois de captivité et son retour qu’il a retranscrit.
Il avait alors 23 ans.

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Suzie Verdun


Arrivée le 16 Mars 1945 à wernshausen.
Le premier Français vu : Boischer Léon qui nous dit que la plupart des copains étaient partis au terrassement. Nous avons été bien reçus. Arrivés au camp de nuit très fatigués. Moi, Amauger, géroird, Gaultier, Salvagy, Abellania et l’Italien. Lits sans paillasse. Le premier air de flûte et d’armonica joués ici par Micard et moi fût « Le petit cabanon » le 17.

Dimanche 18,
promenade dans le village, connaissance du Maréchal qui a travaillé à Mazeuil. Il y avait plus de 2 mois que nous n’avions pas bu de bière.

Lundi 19 Mars:
Alerte de 12 à 15 h. On a annoncé par la radio le passage de 1200 bombardier et 600 chasseurs + 2000 tonnes de bombes (incendiaires) sur Berlin. 27 ème jour sans arrêt.

Mardi 20 Mars:
 Je vais au boulot, je rentre avec C……….à la Schlaserer. Pas d’alerte mais j’oubliais hier 4 explosives sont tombées à 3 km du camp environ.

Mercredi 21 Mars
 : Alerte de 10 à 12 h. Je vais pour la première fois à l’abri. On a vu passer les « zings » et ce matin et dans la nuit, plusieurs alertes.

Jeudi 22 Mars :
Pas d’alertes, on commence à la « claquer ».
Samedi 24 Mars : Je fais mon placard à la piaule, on ne touche pas de pain blanc, des lettres de France sont arrivées aujourd’hui.

Dimanche 25 Mars :
L’après-midi, moi et Chaleau ( ?) nous sommes allés faire notre première sortie en campagne visiter les bassins ( ?)

Lundi 26 Mars :
La soupe change ce soir, l’après-midi une belle petite alerte, nous ramassons la salade.

Mardi 27 Mars :
Dans la nuit nous avons entendu le canon et toute la journée. Une grosse avance s’est poursuivie jusqu’à Wingb……..et file sur Nuremberg et Vulg………

Mercredi 28 Mars :
 On fait des tranchées vers l’usine. On a commencé à manger des betteraves à vache faute de sucrières.

Jeudi 29 Mars :
J’ai soudé toute la journée et j’ai mal aux yeux. Ils sont à 40 km de Nuremberg. Sans arrêt sur la route du camp passent des colonnes de camions pleins de soldats.

Vendredi 30 Mars :
 Je reste à la piaule. Toujours des colonnes.

Samedi 31 Mars :
 Toute la journée passage de troupes à pied, en camion et cavalerie. Un record d’alertes 10h1/2 de temps. Mitraillage dans la région du convoi de locomotives. Pendant 1h. Le camp fut survolé à basse altitude. Fulda est tombé. Ils seraient à 30 km d’ici. Passage de 1300 bombes et 600 chasseurs pour …………… toute la nuit.
Alertes et passages. Grande débâcle.


Collection Anita Verdun
Raymond Verdun à droite derrière le drapeau (Collection A.Verdun)

Dimanche 1er Avril 1945 :
A 9 h. passage de prisonniers Français évacués de 30 km.
Vers 10h1/2 nouveau mitraillage dans la région sur les citernes et le pont. Avions Français. On les « mouillent » avec ……….Je fais 2 abris.
On fête Pâques avec un « bossu ». J’étraine mon porte-cigarettes avec une Gauloise, au même moment le pont de la Verra saute et ½ h. après, l’autre.
Nous allons dans l’intention de ramener des Firch mais nous n’avons que du bois. Un nouveau bataillon, ils seraient à 12 km d’ici en car. Trois villages, les convois sont presque arrêtés, que des chenilles qui remontent et des soldats à pied en masse et quelques réfugiés à pied et vélo.
On aperçoit dehors un incendie vers l’autre village, mais auparavant j’oubliais à 22h1/2 on nous a donné l’ordre d’évacuer à la gare pour Meininger, mais après avoir entendu le chef de gare parler au téléphone je compris qu’il n’y avait pas de train pour les soldats et encore bien moins pour les étrangers. Là-dessus, nous sommes rentrés à la baraque et 1h. plus tard, nous décidions de partir dans la montagne : Moi, Degas, Chataigne, Chaleau, Lemetour et leurs 3 femmes vers 7 h. du matin le lundi 2.

Lundi 2 Avril :
 Nous avons après avoir découvert d’autres copains pris position. Je suis actuellement à notre nouvelle demeure. Le temps est couvert et il ne fait pas très chaud. Chataigne et Chaleau sont partis voir aux cravates et moi et Degas nous nous préparons pour la recherche d’un ruisseau (à vérifier). Après 5 km de parcours, nous tombons dans une ferme ou on trouve un Allemand qui parle Français. Je suis assis et une coccinelle monte sur ma main, nous nous couchons et vers 2 h. nous partons dans les champs, nous allons voir aux collets et revenons couper des colzas. On voit 2 types venir avec 1 chien et vers 6 h. Thévenet qui nous dit que les autres étaient encore à la baraque. Nous rentrons au camp, ensuite nous remontons en haut ou Degas et Chataigne restent seuls. Moi et Chaleau on retourne vers 11 h.
2 types de la Velcksturn sont au camp en arrivant.
Giroire nous a fait cuire des colzas que nous dévorons, c’est notre premier repas depuis la veille. Jamais je n’ai connu dans ma vie un jour de faiblesse semblable, mais tout de même la joie dans le cœur.

Mardi 3 Avril :
Nous remontons à 6h1/2 avertir les autres et redescendons aussitôt. On voit le tabac par pleine tables et valises, du Pudding et des
 Vêtements. Moi et Cha………..partons de suite au village d’où je rapporte des tas de choses mais voilà qu’à 7 h moins 10 exactement, alors que je bricolais sur le plumard, la factrice du camp vient nous dire que Chmalkalden étant tombé, les ……………attendus allaient arriver dans une demi-heure. Je ne vais pas plus loin car moi aussi c’est en attendant la grande libération et pendant que les copains sont partis à la soupe que j’écris ces lignes. Ça cogne pas loin.
Je pense actuellement au mardi de Pâques l’an dernier la mort de notre camarade Millet et les autres qui seraient si heureux à cette minute même. Nous avons planqué une machine, moi et Chaleau. On entend toujours cogner du côté d’Eisenach mais nous les attendons au sens inverse.

Mercredi 4 Avril :
Le plus beau jour de ma vie jusqu’ici. Il commence ainsi : Le matin à 8 h. les copains doivent aller à l’usine, certains ont été requis pour refaire une passerelle sur le pont, je fais ma lessive et après la soupe.
Je vais au pillage et rapporte un moteur électrique, en revenant j’entends le fusil mitrailleur pas très loin et 1 h. après un gros roulement derrière la colline ; il était 5 h. et à 5 h 20 précise nous voyons défiler 3 ou 4 motos side-car en face du petit pont de la ligne et en même temps une moto chenille sur la colline. Quelques instants plus tard Wernshausen était occupé sans un coup de fusil. J’étais donc resté à la piaule pour faire cuire les patates et je vis une cinquantaine de soldats débouchant du pont et par deux groupes avancer jusqu’à la Verra. Ne trouvant aucune résistance ils purent s’installer et se laver à leur aise.
Vers 7 h. deux vinrent au camp chez les Polonais.
Depuis 5 h. les drapeaux Français, Italiens et Polonais étaient montés sur la baraque. Je pus bientôt fumer une cigarette Américaine dont j’avais depuis longtemps oublié le goût.
Gotha est pris d’après la radio. Nous fêtons cette glorieuse journée par un bal chez les Polonais avec l’orchestre improvisé et plusieurs soldats armés chacun au moins de 4 révolvers, poignards, fusils, et quantité de munitions……………ramène une moto au camp et je vais me coucher à minuit le cœur rempli de gaieté car comme je l’avais dit depuis longtemps « je le croirais que lorsque je le verrais » ce jour est enfin venu au bout de 21 mois et 12 jours.
Il fut le 13 ème.

Jeudi 5 Avril :
1 h. du matin, nous étions couchés, Deux soldats s’amènent avec Chataigné, nous parlons longtemps. ………………est notre interprète, l’un d’eux n’est pas pressé. 7h.1/2 nous nous levons pour faire du nettoyage car il y en a besoin mais nous voyons la troupe qui se dirige vers Fambach ( ?) aussitôt je pars avec une musette et fais mon entrée dans les maisons comme eux. Tout ce que je demande, je l’obtiens, tout le monde pleure. 5 soldats sont faits prisonniers. Les soldats sont corrects et égaux. Mais une fois de plus j’ai vu la civilisation des Italiens.
Dans l’après-midi, nous sommes retournés au pain, je suis rentré par derrière et les autres se sont fait expulser. Je fais connaissance d’une Lorraine dont je dois donner des nouvelles à sa sœur. Les Russes ont tué une femme et poursuivi le warttmann ( ?)
Je vais à l’usine et je rapporte une caisse d’outils et un poste. On a vu 4 Allemands se débiner mais une auto s’est amenée et 2 Américains à leur recherche, c’est la bringue chez les (moi) car on écoute la radio à tue-tête. Nous sommes les maitres, on ne voit plus un fachisme. Le soir bal  chez le Russes, il y avait 3 nègres. (On disait comme ça à l’époque).

Vendredi 6 Avril :
Dans la nuit un prisonnier Russe est mort dans les lavabos. Ce matin à l’usine, le pillage est interdit. En revenant de la soupe, moi et Chaleau nous allons acheter un mouton, nous avons trouvé un paquet de cigarettes. Des grosses pièces d’artillerie passent sans arrêt, il y a résistance vers Gotha. Les Russes arrivent vers le sud de Vienne. Les Anglais à 5 km de Dorhtmun, 30 km de Brême. Les français à 10 km de Studgard. Encore bal chez les Russes et je joue toujours du Jazz.

Samedi 7 Avril :
Moi, Chaleau et ferrand ( ?) nous allons à la larme ( ?). Un soldat Juif garde le pont, il dévalise tous les « chleus » et leur fait rapporter la laine. Je monte en haut et fauche les pieds à coulisses. J’emballe le poste et on nous annonce le départ demain matin.

Dimanche 8 Avril :
 Hier Muller et Kreiss ayant été dénoncés par Micard sont déjà embarqués. Nous sommes tous sur place et nous attendons le départ. Il faut retourner vers l’usine. Les convois immenses passent et nous attendons.
Enfin nous partons à 19 h. Tout le long du chemin nous faisons des « Heil-Hitler » pour se ficher des « boches ». On nous a permis un seul bagage. Nous arrivons à 22 h. à Fulda dans une caserne. C’est le grand bordel, j’ai eu froid toute la nuit. Je laisse ma couverture, nous changeons d’endroit, c’est à la forge.

Toute la journée du Lundi 9 Avril nous nous aménageons, le ravitaillement est suffisant. Je trouve une moto et par la faute des copains je la laisse partir. Il y a de l’essence ( ?) en pagaille et des bougies. L’eau est très loin et le camp est sale.

Mardi 10 Avril :
Je m’occupe du camion, mais nous n’avons pas l’autorisation de partir, seulement à pied. Je rencontre Métais de Mazeuil. Il nous faut aller à Haneau à pied mais je suis décidé avec Francis d’attendre un peu. Un Russe est mort d’avoir trop bu de « schnapst » et l’autre est soigné par un étudiant Parisien.
5 infirmières Françaises sont ici et s’occupent des Français. Elles sont les seules en Allemagne occupée.

Mercredi 11 Avril :
Je suis après le camion et je parviens après bien des peines à le mettre en marche. Remy ( ?) doit partir à l’hôpital le pauvre c’est bien de sa faute lui aussi. Je vais ensuite avec Rocheteau chercher une marmite. J’ai fait de bonnes frites, mais sans sel. Au foot-ball les Français sont battus par les Italiens 5 à 0.
Les prisonniers sont au nombre de 80 partis ce soir en camion Américain pour Haneau. Je me promène dans le camp avec les copains et Rocheteau qui fait le couillon avec le gibus.
Il est 20 h. les soldats tirent des coups de fusil pour alerter : un incendie éclate au magasin de bougies et au prix de mille efforts, nous parvenons à l’éteindre sans eau. La soirée se termine par un match de boxe exhibition avec Rocheteau. Les prisonniers partent toute la nuit.

Jeudi 12 Avril :
 Il est dit que nous devons partir ce soir ou cette nuit nous faisons les sacs, le mien est……………ment lourd. Toutes les nuits je rêve que je suis de retour à la maison. Nous avons pris des photos. Nous attendons à partir cette nuit. A 22 h. nous partons pour Francfort, Haneau et plein ( ?) arrivée vers 2 h. du matin.

Vendredi 13 Avril :
 On nous fait changer de caserne, le Belges vont plus loin. Moi et Micard, nous avons perdu les autres et nous couchons dans une petite pièce avec 5 prisonniers de Cahors. Les arbres sont en pleines feuilles ici, ça sent bon la France.

Samedi 14 Avril :
Nous formons un groupe de 50 types H2. Micard et moi nous aménageons une petite chambre avec un lit. Là aussi cette ville est complètement écrasée, pas une maison intacte. Les prisonniers partent par avions et civils par le train à Mayence. La nourriture est maigre ici. Je fais un petit fanion avec la machine à coudre et après j’emballe la machine. Nous passons une bonne nuit. (Mort de Roosevelt Président des Etats-Unis).

Dimanche 15 Avril :
Il est 11 h ½ comme je me promenais dans les décombres, on annonce le départ 1- jusqu’à L 2 il est 12 h ½ nous sommes sur le quai, des masses d’avions passent sans arrêt, nous partons vers 2 h ½ Le terrain d’aviation est garni d’avions. 3 h. RUSSELEHEIN 4 h. MAYENCE nous passons le Rhin sur un magnifique pont de bateau. Nous logeons dans une caserne, nous sommes inscrits avec le groupe 118 qui manquait 13 types et nous devons partir ce soir, mais je ne compte pas avant demain.
Nous logeons dans les (lavabos ?) et il y a 5………….avec leurs mioches. Réflexion d’une sur le lait. Il y a 1 h. que nous étions couchés lorsque le clairon sonne, tous les chefs de groupe au bureau, nous partons demain à 13 h. au         4 ème train. Nous sommes sur la place avec bagages et tout est bloqué. Un ordre arrive. Le convoi des Hollandais est complété et ils en forment un autre, peut-être avons-nous des chances.
Il est 18 h. les convois se mettent en place, je suis allé pour voir Degas, mais il était à la soupe.
8 h. la gare. UHERBORN
8 h. ½ HEIDESCHEIN-ONGEKHEIM- ALGESHEIM-DEKENKEIM- GESINGEN-HARRNVECLER- BAD KREUZNACH 7 h. 25 très bombardé – on aperçoit une grosse pièce à l’horizon. BAD MUNSTER 9h.
Le premier poste reconstruit, nous touchons des cigarettes pour les soldats.
DURCHROTH tunnel, un soldat a tué un lièvre. On voit depuis Mayence des vignes. Nous sommes arrêtés en pleine voie et je vais couper un jeune cerisier pour fleurir notre wagon et train et tout fleurir.
ODERNHEIM (CLAN) 11h. ½ REHBORN – RAUMBACH – MERSENHEIM – ODENBACH – MEDAR – LAUTERCHEN – GRUMBACH – ici ils ont eu du pain. Il est 1 h. 20  WIESNRILER – (OFONBACH) – UNDHEIN) – ST JULIAN – ECHE…… - …………ULMET 1 h 43 PREDERSBACH – THUSBERGSTEBEN – RHEINERLER – MUNCHWEILER – ELSCHBACH – plus de vignes. KUBELBERG – 3 h moins 20 nous sommes arrêtés en gare de ………………………..c’est le début de la ligne Siegfried. WALDMOHR – JAGERBURG – gros patclin ( ?) HAMBURG NORD un camion militaire nous croise, nous avons passé un autostr……… on entre en SARRE – ABTSTORD – arrêt à HOCHENBERG – départ 5 h ½ WELENVEILER – NEUNKERCHEN – G………. complètement rasée, nouvel arrêt, départ 6 h 20 nouveau départ 7 h 25 il y a 24 h que l’on roule. SCHEFFWEULER – WEMMETSWEILER – le grand tunnel MERCHWEILER – ON A 2 …………….QUIERSCHIED – 8 h ½ -BREFELD – Hauts Fournaux. FISCHBACH – CAMPHAUSEN – grosses mines. J’ai monté la ……………sur le wagon. NEUHARN – SARREBRUCK – 8 h – nous repartons à 21 h 20 – ravitaillement – THIONVILLE dans la nuit – METZ 6 h 1/2 – bon accueil de la Croix Rouge Française – 8 h ½ départ.
Il n’y a pas sur notre passage une personne qui oublie de nous acclamer.
ARS sur MOSELLE 9 h moins le ¼ - ANCY – ARNARY – ONVILLE – viaduc – CANPE-JAULNY – 10 h – TH………………………. – tunnel – ESSEY – et – MAIZERAIS – JEICHEPREY – RAMBUCOURT – 11 h – LE NEUF – MOULIN – GIRAUVAISIN – ST JULIEN – LERAUVILLE – arrêt départ 11 h 20 – à nouveau ½ h d’arrêt en pleine voie – BAR le DUC – 13 h – prisonniers allemands – REVIGNY – 3 h 10 – SERMOUZE les BAINS - ………………………………….. BLESME – VITRY le FRANCOIS  16 h moins le ¼ - LOISY sur MARNES – IONGY – VITRY la VILLE – MAU……. –       ST GERMAIN – nous longeons la Marnes – COOLUS – 16 h ¼ - CHALONS sur MARNES – 16 h 30 – Départ 6 h (18 h) nous avons eu du pain et du chocolat. Il y a des « schleus ».
PARIS 172 km.
………………………..que des marécages avec plantations.
EPERNAY – 18 h 50 – DORMANS – on nous donne à boire – VARENNES – Mezy – 8 h 25 – CHATEAU-THIERRY – bon accueil, on nous donne à boire – CHEZY sur MARNES – 1er tunnel que je vois …………….NOGEAN – tunnel – 21 h – La FERTE sur ………………… - CHANGERS ST JEAN – tunnel – MEAUX – 21 H 30 – c’était un seul cri, Archambeau aurait souhaité …………………pour ………………………………les finances seraient 0.
Là s’arrête son récit du retour.
………………………………………………………………………………………

Par mon cousin Jean-Jacques Fortuné (Fils de Léa, sœur de papa) j’ai appris qu’il était arrivé à Paris toujours en train, ensuite il est descendu à St Maure dans la famille Beaulieu (Mme Beaulieu étant la sœur du papa de Jean-Jacques).
Là il a retrouvé Jean-Jacques ou les quelques photos ci-dessous ont été prises.
Ensuite retour dans la vienne, à Massognes, les Chauleries etc….ou la vie a repris son cours.




Merci à Anita et Suzie Verdun pour ces documents et l'autorisation de les publier.


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